Festival de la Chabriole

Vendredi 18 JUILLET 2008 à partir de 20 h 30

La Mine de Rien

Chanson française

Têtes Raides

Rock français

Site Internet

Le groupe passe d'une ambiance tzigane à un swing mordant, ou de la fanfare festive à une valse guinguette, entraînant le public dans son univers.

Quatre années d'existence et plus d'une centaine de concerts ont emmenés La Mine de Rien à travers la France, la Suisse et le Quebec.

Durant cette période, le groupe a défendu avec ardeur son premier album "Y'a plus d'saisons" et a partagé la scène avec des artistes reconnus tels que : N&SK, Babylon Circus, Mano solo, Sergent Garcia..

Nourrie de son expérience et de celle des groupes qu'elle a pu côtoyer, La Mine de Rien s'est forgée une réelle identité musicale et scénique. C'est avec la même ferveur et plus de maturité que le groupe présentera au public son deuxième album dont la sortie nationale est prévue pour Avril prochain

La Mine de Rien, c'est d'abord de la chanson. Des textes personnels, torturés ou pleins d'espoirs, rêveurs ou désabusés. La Musique suit les méandres du texte, mais ne se limite pas à un accompagnement.

Une section de solistes imposante (trombone, saxos, clarinettes et violon) s'amuse sur une rythmique solide et débridée.

Photos Extraites du Site Internet

Les Têtes Raides font partie de ces groupes incontournables qui comptent dans l’histoire du rock à la française. Un groupe fier et authentique qui se tient à sa ligne de conduite et reste, malgré les années, fidèle à ses idéaux et philosophies. Leur musique n’a jamais été vaine et s’efforce de toucher notre corde sensible ; ce qu’ils disent, ils le pensent et le revendiquent.

Présents depuis quelque 14 ans sur les routes et dans les bacs, ces Parisiens de la banlieue sud ont creusé leur place patiemment à coup de cuivres, de textes mystérieux, de pochettes stylisées. Ce sont Christian (leur chanteur), Cali (basse / contrebasse / tuba) et Grégoire (saxo / accordéon) qui se lancent, dès 84, dans l’aventure avec un premier groupe, les Red Ted. Dès leurs premiers concerts, ils surprennent et dérangent les spectateurs avec ces masques qui les cachent et ces ambiances très fortes qu’ils créent. Vite rejoint par d’autres musiciens, le groupe se choisit le nom de Têtes Raides et sort un disque 25 cm emballé dans du carton gaufré, « Not Dead but bien Raides », qui donne un véritable soufflet à la chanson. Le coup d’envoi donné, se succèdent « Mange tes morts » et « Les Oiseaux » qui bousculent violemment les vieilles habitudes de la chanson française et lui insufflent un nouveau souffle, fait de sale énergie punk, d’un vieil instinct rock, de belles paroles, de grandes musiques et gravité sombre.
Ils tournent assidûment pour défendre leur musique, jouant dans de petits lieux, les bars enfumés, les salles intimistes. Occasion de trouver tous les moyens pour surprendre et séduire le spectateur en travaillant les climats, les couleurs, les humeurs des instruments ou encore en se tournant vers d’autres sons et rythmes. Il y a aussi les textes souvent écrits par Christian Ollivier, âme torturée et tourmentée de ces Têtes Raides, ou ces mises en musique de prose ou poésie. Textes surréalistes, sombres et réalistes, douloureux, vitaux : l’écriture de ce groupe mélange rigueur, gravité, sens du drame, de la compassion et de l’introspection et touche de plein fouet. 
En 94 sort « Fleur de yeux », nouvel album, classé « Disque de l’Année » par Télérama, Libération et Le Monde, qui fait parler de lui et les installe comme nouveau fleuron de la chanson française à textes. Suivront « Bout du toit » (96) puis un enregistrement live « Viens » avant leur « Chamboultou » et leur dernier spectacle acoustique « Non ». Ils sortent un nouveau 19 titres « Gratte Poil » de la même veine, si ce n’est un peu plus joyeux, mais tout aussi grave. Et toujours ce même graphisme de plus en plus marqué, signé des Chats Pelés, groupe de graphistes auquel appartient Christian Ollivier.

C’est sur scène que les Têtes Raides expriment leur grand talent, emmenés par ses musiciens virtuoses et ce chanteur écorché qui vous prend aux tripes. Il y a la voix de Christian, il y a ce grand corps dégingandé qu’il ne sait comment cacher, il y a ces paroles belles à en mourir et en pleurer, il y a ce regard pénétrant et distant, introspectif. Derrière, il y a tout le travail de ces musiciens : ce sax qui souffle encore et encore, cette contrebasse qui y va de sa grosse voix, cet accordéon qui s’emballe, cette petite flûte qui rassure, ces grosses caisses et ces cuivres… Beaucoup d’émotion, de valses, de tangos, d’esprit punk, et de bonheur. A ne rater sous aucun prétexte.

Textes extraits du site de Info concert