Site
Internet
Le
groupe passe d'une ambiance tzigane à un swing mordant, ou de la fanfare
festive à une valse guinguette, entraînant le public dans son univers.
Quatre années
d'existence et plus d'une centaine de concerts ont emmenés La Mine de
Rien à travers la France, la Suisse et le Quebec.
Durant cette période,
le groupe a défendu avec ardeur son premier album "Y'a plus d'saisons"
et a partagé la scène avec des artistes reconnus tels que : N&SK,
Babylon Circus, Mano solo, Sergent Garcia..
Nourrie de son
expérience et de celle des groupes qu'elle a pu côtoyer, La Mine de Rien
s'est forgée une réelle identité musicale et scénique. C'est avec la
même ferveur et plus de maturité que le groupe présentera au public son
deuxième album dont la sortie nationale est prévue pour Avril prochain
La Mine de Rien, c'est
d'abord de la chanson. Des textes personnels, torturés ou pleins
d'espoirs, rêveurs ou désabusés. La Musique suit les méandres du texte,
mais ne se limite pas à un accompagnement.
Une section de
solistes imposante (trombone, saxos, clarinettes et violon) s'amuse sur
une rythmique solide et débridée.
|
Photos Extraites du
Site Internet
Les Têtes Raides
font partie de ces groupes incontournables qui comptent dans l’histoire
du rock à la française. Un groupe fier et authentique qui se tient à sa
ligne de conduite et reste, malgré les années, fidèle à ses idéaux et
philosophies. Leur musique n’a jamais été vaine et s’efforce de toucher
notre corde sensible ; ce qu’ils disent, ils le pensent et le
revendiquent.
Présents depuis quelque 14 ans sur les routes et dans les bacs, ces
Parisiens de la banlieue sud ont creusé leur place patiemment à coup de
cuivres, de textes mystérieux, de pochettes stylisées. Ce sont Christian
(leur chanteur), Cali (basse / contrebasse / tuba) et Grégoire (saxo /
accordéon) qui se lancent, dès 84, dans l’aventure avec un premier
groupe, les Red Ted. Dès leurs premiers concerts, ils surprennent et
dérangent les spectateurs avec ces masques qui les cachent et ces
ambiances très fortes qu’ils créent. Vite rejoint par d’autres
musiciens, le groupe se choisit le nom de Têtes Raides et sort un disque
25 cm emballé dans du carton gaufré, « Not Dead but bien Raides », qui
donne un véritable soufflet à la chanson. Le coup d’envoi donné, se
succèdent « Mange tes morts » et « Les Oiseaux » qui bousculent
violemment les vieilles habitudes de la chanson française et lui
insufflent un nouveau souffle, fait de sale énergie punk, d’un vieil
instinct rock, de belles paroles, de grandes musiques et gravité sombre.
Ils tournent assidûment pour défendre leur musique, jouant dans de
petits lieux, les bars enfumés, les salles intimistes. Occasion de
trouver tous les moyens pour surprendre et séduire le spectateur en
travaillant les climats, les couleurs, les humeurs des instruments ou
encore en se tournant vers d’autres sons et rythmes. Il y a aussi les
textes souvent écrits par Christian Ollivier, âme torturée et tourmentée
de ces Têtes Raides, ou ces mises en musique de prose ou poésie. Textes
surréalistes, sombres et réalistes, douloureux, vitaux : l’écriture de
ce groupe mélange rigueur, gravité, sens du drame, de la compassion et
de l’introspection et touche de plein fouet.
En 94 sort « Fleur de yeux », nouvel album, classé « Disque de l’Année »
par Télérama, Libération et Le Monde, qui fait parler de lui et les
installe comme nouveau fleuron de la chanson française à textes.
Suivront « Bout du toit » (96) puis un enregistrement live « Viens »
avant leur « Chamboultou » et leur dernier spectacle acoustique « Non ».
Ils sortent un nouveau 19 titres « Gratte Poil » de la même veine, si ce
n’est un peu plus joyeux, mais tout aussi grave. Et toujours ce même
graphisme de plus en plus marqué, signé des Chats Pelés, groupe de
graphistes auquel appartient Christian Ollivier.
C’est sur scène que les Têtes Raides expriment leur grand talent,
emmenés par ses musiciens virtuoses et ce chanteur écorché qui vous
prend aux tripes. Il y a la voix de Christian, il y a ce grand corps
dégingandé qu’il ne sait comment cacher, il y a ces paroles belles à en
mourir et en pleurer, il y a ce regard pénétrant et distant,
introspectif. Derrière, il y a tout le travail de ces musiciens : ce sax
qui souffle encore et encore, cette contrebasse qui y va de sa grosse
voix, cet accordéon qui s’emballe, cette petite flûte qui rassure, ces
grosses caisses et ces cuivres… Beaucoup d’émotion, de valses, de
tangos, d’esprit punk, et de bonheur. A ne rater sous aucun prétexte.
Textes extraits du
site de Info concert
|