2017 : 42ème Festival de la Chabriole

 

Samedi 15 juillet 

(Ouverture des portes à 18h30)

 

 

Zoufris Maracas: 19h00

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Un Air, Deux Familles

Les Ogres de Barback

&

 Les Hurlements d'Léo : 21h 45

 

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Soviet Suprem : 0h15

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Rumba, calypso, rythmes capverdiens ou brésiliens, swing manouche, tout leur va pour nous chanter une poésie sociale et politique, aussi drôle que corrosive, un hymne joyeux à la vie et à la liberté.

 

 

    

Révélés sur les ondes par Radio Nova et France Inter avec le titre "Et ta mère", ces nouveaux Z’ouvriers de la chanson lèvent des rames entières dans le métro parisien depuis plusieurs années.

Vin’s et Micho se sont rencontrés autour d’une partie de flipper à l’âge de quinze ans, à Sète, dans le sud de la France. Mettant vite entre parenthèse leur vie universitaire, les deux amis s’embarquent pour l’Afrique de l’Ouest. Du Niger au Mali en passant par le Burkina Faso, ils montent une association pour soutenir le cinéma itinérant.

De retour en France, Vin’s achève ses études de géographie, puis s’engage au sein de Greenpeace. Un travail qui consiste à recruter des adhérents dans la rue. Il alpague les passants sur les trottoirs de Marseille, de Montpellier ou encore du Luxembourg. Micho, quant à lui, part vivre avec sa petite amie au Mexique.

Les deux amis se rejoignent à Paris en 2007, les finances au plus bas. Ils décident de faire la manche sur les terrasses de Montmartre : Micho à la guitare, Vin’s aux claves. L’hiver les conduira dans le métro. Lignes de prédilection : la 2 et la 13. En cinq ans de manche, Vin’s se voit gratifié de 5 000 € d’amendes par la RATP. Le « musicien clandestin » n’a pas les moyens de payer : la régie devra se résoudre à échelonner ses dettes sur vingt ans, jusqu’en 2029. Une note pleine d’avenir…

Julio, producteur indépendant, les remarque. Il les présente à son tour à François Causse, réalisateur, arrangeur et batteur avec lequel les Zoufris Maracas font leurs débuts en studio. Parallèlement, en 2010, le groupe La Rue Kétanou les invite pour la première fois à monter sur scène. Le public plébiscite cette « poésie de l’insoumission », emmenée par des rythmes à mi-chemin entre la chanson française, le zouk ou encore la rumba congolaise. D’une rencontre à l’autre, ils enchaînent les festivals : Sur les pointes à Vitry-sur-Seine, La Fête de l’Huma à la Courneuve, et même Les Bambous libres sur l’île de La Réunion. Entre temps, la formation s’est étoffée : outre Vin’s et Micho, François Causse s’installe à la batterie, Brice à la trompette et Mike à la guitare manouche.

En juillet 2011, le label Chapter Two appose sa griffe sur leur premier single, Et ta mère, avant la sortie d’un six-titres à l’automne et d’un album début 2012.

 

Un air, deux familles est la fusion temporaire des groupes Les Ogres de Barback (La Chabriole 2013) et Les Hurlements d'Léo ( La Chabriole : 2011 et en 2013 avec Camping de luxe).

Ils reviennent en 2017 pour nous présenter la réédition mythique  de leur spectacle : Un Air, Deux Familles.

 

2001 : Avec Les Hurlements d'Léo, rencontrés sur la tournée Latcho Drom [sous chapiteaux], la plate-forme des affinités artistiques et humaines est large. Suffisamment pour envisager de partager maintenant rien moins qu'un tour d'Europe sous chapiteaux. A l'automne 2001, ils enregistrent un album "live", sous l'explicite nom de Un air, deux familles, sur lequel les deux groupes jouent ensemble les morceaux de chacun d'eux, font des reprises de haute volée [dont le désormais incontournable Salut à toi] et livrent des compositions communes. Les importantes ventes de l'album financeront le périple européen de l'été suivant. Entre temps, une quinzaine de dates - sans chapiteau - est prévue en France. Partout, dans des salles de mille à deux mille places, ils jouent à guichets fermés et déclenchent une impressionnante frénésie. Les sollicitations arrivent de toute la France pour des concerts supplémentaires. Mais les Ogres ont une façon de travailler leurs projets à laquelle ils ne dérogent pas, quel que soit le succès obtenu. Un air, deux familles se devait d'être éphémère, il l'est resté*. L'épopée européenne traverse cinq pays [Belgique, Allemagne, Pologne, Roumanie, Suisse], met sur la route une trentaine de personnes au sein d'une véritable caravane de cirque, avec son lot de galères et de camions rincés, et s'avère, comme attendue, une source incroyable de rencontres, d'expériences, d'anecdotes et d'émotions en tout genre. Une inoubliable aventure humaine, en somme.

 *C’est aussi pour cela que l’album « Un air, deux familles », écoulé à 50 000 exemplaires, n’a pas été réédité. Idem pour le Dvd du même nom qui retraçait cette aventure commune européenne, dont les 10 000 exemplaires ont trouvé preneurs.

2016-2017 : Mise à jour 2016 : Et puis… dernièrement, comme ça, sans s’annoncer, l’envie d’y retourner a saisi les deux groupes au col et s’est imposée à eux. Ils s’en sont parlé, tranquillement, comme les vieux amis qu’ils sont. Et l’envie s’est muée en projet, et… "Un Air, Deux Familles" va retrouver les bacs des disquaires cet automne, puis refaire un petit tour de piste en 2017 !
 

 

Soviet Suprem, c’est un commando d’élite qui finalement s’avoue libertaire, plus noir que rouge, qui fait le mur des conventions. Avec John Lenine et Sylvester Staline, prenez le pouvoir de la teuf. Un truc que les Soviets n’avaient pas mis au programme.

 

Plus de vingt ans après la chute du mur, le Soviet Suprem renait de ses cendres.

Et c’est à Paris qu’il a décidé de s’établir. Alors que la capitale ne jure plus que par l’ouest, biberonnant sa jeunesse à la culture «  yankee », deux  musiciens parisiens ont décidé de prendre la tangente et de partir à la conquête de l’est pour vivre leur « balkanican dream ».

Le soviet (Toma Feterman (La caravane passe) alias John Lénine  et R.Wan (Java) alias Sylvester Staline) s’apprête à libérer la fête,  à envahir le dance floor et à sabrer le champagne à coup d’faucille !  Tout est prêt pour le putsch, on a noyé le ragga dans l’rom,  on a rappé le choux du hip hop et on va envoyer tous les tartuffes du groove au goulag !

Rejoins nous camarade, l’internationale branquignole et libertaire des « beastie boys des Balkans » va réveiller le genre humain.